Seule en scène et à cappella, Dorothée Munyaneza emplit l'espace de chants polyglottes qui l'animent et donnent voix à celles et ceux que l'on entend trop peu, voire pas du tout. Elle murmure des récits, issus de chants traditionnels rwandais autant que de répertoires contemporains, qui font surgir des mémoires enfouies et qui déploient une extraordinaire puissance motrice et collective. Une performance-cérémonie qui est un geste poétique sur les êtres périphériques et qui tisse avec force et délicatesse les liens entre présents et absents, passé et avenir. A Cappella sera présenté en février au festival Parallèle.
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